Le concept de grammatisation définit et décrit des époques et des techniques qui apparaissent mais ne disparaissent jamais : en aucun cas l’informatique ne fait disparaître la lecture et l’écriture. C’est au contraire une archi-lecture qui change les conditions de la lecture et de l’écriture.
Il existe trois discrétisations : littérale, analogique et numérique. Elles n’ont pas les mêmes modalités de socialisation et ne produisent pas les mêmes effets épistémiques. Typiquement, on ne fait pas de calculs sur des grammatisations analogiques, alors que l’informatique est faite pour faire des calculs, des traitements. Dans le cas de l’analogique, la discrétisation est insensible pour le destinataire4. En passant de l’appareil analogique à l’appareil numérique, des parties du signal m’apparaissent en tant que discrètes, et c’est ce qui rend possible ce qu’on appelle l’interactivité : je peux alors agir sur l’information, la transformer, et non seulement la subir. |
Vision positive partagée >> Il y a aussi le terrible univers, seuls les "aristocrates" gardent le droit de travailler (paradoxe souligné par H.Arrendt in la condition de l'homme moderne) C'est une société de travailleurs que l'on va délivrer des chaînes du travail, et cette société ne sait plus rien des activités plus hautes et plus enrichissantes pour lesquelles il vaudrait la peine de gagner cette liberté. » > grammatisation, devenir de l'écriture Le numérique bouleverse toutes les activités intellectuelles le savoir est devenu la matière première de tout développement économique [11.10] > L'appareil de production académique est à présent voué à la production d'une matière intellectuelle qui servirait dans une guerre économique ? Pour en savoir + > [Pages en construction contributive] page pharmakon 1 page pharmakon2 page pharmakon3 page pharmakon4 page pharmakon5 page pharmakon6 page academie d'été 2016 |